Depuis la présentation des présumés criminels dans le cadre de l’opération Safisha Muji, de nombreux observateurs se questionnent sur l’impact de cette initiative sur la sécurité urbaine à Goma. Cette opération vise à lutter contre la criminalité, mais elle suscite des réactions mitigées au sein de la population.
Pour certains, la présentation publique des suspects est un geste positif, symbolisant la volonté des autorités de lutter contre l’insécurité. Cependant, d’autres estiment que cela ne suffit pas à résoudre les problèmes de sécurité qui persistent dans la ville. Ils plaident en faveur de l’organisation d’audiences publiques dans les quartiers où les actes criminels se produisent. Selon eux, cette approche permettrait non seulement de rendre justice de manière plus visible, mais aussi d’impliquer davantage la communauté dans la lutte contre la criminalité.
Les critiques soulignent également que ces arrestations sont souvent suivies d’un silence radio, laissant la population dans l’incertitude quant aux suites judiciaires des affaires. Ils appellent donc à des actions concrètes et à une communication transparente sur le traitement des cas de criminalité.
Ces mesures sont-elles suffisantes pour rassurer les habitants de Goma face à une insécurité persistante ?
Les observateurs estiment qu’une approche plus intégrée, associant la justice, la prévention et la participation citoyenne, pourrait contribuer à améliorer la situation.
La lutte contre la criminalité ne peut se limiter à des arrestations ponctuelles ; elle nécessite une stratégie durable et adaptée aux réalités locales.
A eux d’ajouter, qu’il est nécessaire que le maire de la ville soit accessible à la population car, quelque fois il arrive que certains présumés criminels soient présenté plus de deux fois, ce qui prouve de la legerté de la part de l’autorité urbaine sur la question de la sécurité à Goma vu que ce ne sont pas des chèvres qui ne sont pas tué.
Mérite BAHOGWERHE JEAN-PAUL