Après Kinshasa, le journaliste et écrivain Patrick Bassham présente son livre Cœurs sans vie à Goma ce jeudi

Le nom de Patrick Bassham n’est plus à présenter dans le monde littéraire en ville de Goma en particulier et en RDC car a déjà publié plusieurs livres et cela depuis une dizaine d’années.Lors de la rentrée littéraire au mois de septembre à Kinshasa, ce journaliste et écrivain avait vu voir son nouveau livre cœurs sans vies être vernie et ce jeudi 17 octobre c’était le tour de vivre la présentation de cette œuvre.
Dans ce livre, l’auteur raconte les souffrances vécues par la population Congolaise vivant dans la partie Est celui depuis plus de 30 ans avec des guerres en répétition.
Se confiant à la presse, Patrick Bassham a indiqué que son œuvre littéraire retrace avec plus de précision les situations difficiles vécues par les habitants des provinces de l’Est et que cet état de chose fait à ce que nous soyons traumatisés.
Il invite par ailleurs, les autorités nationales de prendre la question de l’Est avec plus de sérieux et que c’est important qu’une solution soit trouvée.
‘“ Je suis heureux de présenter ce livre dans la ville de Goma où je l’ai écris.
C’est vrai Cœurs sans vies avait été verni à Kinshasa lors de la rentrée littéraire le mois passé.
Le fait de le faire dans la capitale était pour moi de présenter la situation que nous vivons ici chez nous car nous en avons déjà marre et que c’est important que tous nos compatriotes soient au courant des situations atroces dans lesquelles nous sommes nés, grandir avec.
Les gens qui ne vivent pas avec nous à l’Est pensent que nous vivons dans un film d’action.
Ici chez nous, les gens meurent matin, midi, soir ce qui n’est pas normal, cela doit cesser.
Le fait écrire cœurs sans vies est une manière de raconter nos souffrances afin que les décideurs sachent quoi faire pour atténuer nos souffrances car Goma, le Nord Kivu et les autres provinces de l’Est ont tant souffert et que c’est plus qu’urgent que nos autorités sachent quoi faire.
La plupart de nous, sont déjà traumatisés à cause des coups des balles qui se font entrendre ça et là, le volcan Nyiragongo qui nous stresse lors des éruptions, nos sœurs, mamans se font violer à cause de l’insécurité qui n’a pas encore dit son dernier mot” précise Patrick Bassham.
Ce dernier précise qu’après la ville de Goma, il va se rendre incessamment dans la ville de Bukavu pour présenter son livre cœurs sans vies et les autres villes du pays et d’ailleurs après et que pour s’en procurer il faut juste payer 10$.
Répondant à la question de la non consommation des livres au pays, l’auteur des cœurs sans vies a précisé que cela ne peut pas lui décourager car il est passionné par la littérature et le journalisme car lui permet de communiquer avec personnes cela à travers sa plume.
Présenter à cette cérémonie,le poète Guillaume Bukasa, président du collectif des écrivains du Nord Kivu et coach de Patrick Bassham a rendu un vibrant hommage à l’auteur du livre cœurs sans vies car selon lui, retrace fidèlement les souffrances vécues par les populations de l’Est depuis plus de 30 ans et que c’est important que le monde entier sache ce que nous vivons.
“ J’ai vu Patrick Bassham commencer à écrire étant très jeune et je me permets de le confirmer qu’il a grandit dans le monde littéraire et mérite des encouragements.
J’ai été avec lui à la rentrée littéraire qui a été organisé à Kinshasa, ce qui est un grand pas.
Cœurs sans vies explique les souffrances auxquelles nous sommes affrontés et cela sans qu’aucune solution soit trouvée pour alléger nos plaies qui sont encore fraîches “ conclut le poète Guillaume Bukasa.
Pour Alexis Kant, écrivain aussi n’a pas manqué d’encourager son collègue Patrick Bassham vu que pour arriver au vernissage d’un livre peu importe le volume, l’auteur s’est privé de beaucoup des choses cause pour laquelle un écrivain mérite d’être accompagner.
“ Écrire n’est pas une chose facile, il faut du temps, de la passion, de la patience, de l’inspiration et beaucoup d’autres ingrédients.
J’encourage énormément mon frère Patrick Bassham qui après Kinshasa où cœurs sans vies a été verni, nous le présenter à Goma ce jour, ville dans laquelle ce livre a été écris.
Dans ce livre, l’auteur nous parle en long et en large des situations que nous vivons bien que certains de nos compatriotes pensent que c’est du théâtre alors nos frères et sœurs sont abbatu à cause de l’insécurité grandissante.
J’invite à cette occasion, les habitants de Goma et d’ailleurs de se procurer en masse du livre cœurs sans vies et que moi même encourager l’auteur je vais le payer vu que mon rêve est de voir l’auteur vivre de son œuvre “


Guellord Risasi