Le quartier Mugunga, situé à Goma, a été le théâtre d’une tragédie dans la nuit du 1er novembre 2024. Selon Christian Kalamo, président de la Société Civile de Karisimbi, une fusillade a coûté la vie à deux membres d’une même famille, un père et une mère, tandis qu’un enfant a été blessé et transporté à l’hôpital CBCA Ndosho pour des soins médicaux. Et un corps sans vie d’une femme a été découvert sur l’avenue Ceavu, également à Mugunga.
Il a décrit les événements tragiques survenus dans la nuit, soulignant l’insécurité grandissante qui touche la commune.
« La nuit de jeudi à vendredi n’a pas été rose pour les habitants de plusieurs quartiers de la commune de Karisimbi. Trois personnes ont été tuées par balles sur l’avenue du marché. Seul l’enfant est en vie, mais ses parents ne sont plus là « , a-t-il déclaré.
Le président de la Société Civile a exprimé sa préoccupation face à la montée de la violence et a appelé les autorités en place, dans le cadre de l’état de siège, à réévaluer leurs stratégies pour rétablir la paix et la sécurité dans la région.
« Chaque samedi, le maire de la ville nous présente des présumés bandits, mais rien ne change. Nous nous interrogeons sur le rôle de nos deux bourgmestres, qui restent silencieux face à cette crise. Nous demandons leur implication active dans la recherche de solutions « , a-t-il ajouté.
Il a également évoqué la présence de jeeps militaires en ville, questionnant leur efficacité lors des interventions nocturnes.
« Nous plaidons pour une implication plus forte du gouverneur afin d’assurer la sécurité des citoyens « , a-t-il conclu.
Signalons que ce drame souligne la nécessité urgente d’une réponse efficace aux problèmes d’insécurité qui affligent Goma et ses environs.
Mérite BAHOGWERHE JEAN-PAUL