La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a affirmé son opposition catégorique à toute modification de la Constitution, mettant en garde contre des conséquences potentiellement néfastes pour la stabilité du pays.Lors d’une déclaration, l’abbé Nshole, porte-parole , a exprimé ses préoccupations en affirmant ,
« Le problème réside dans le fait que l’homme politique d’aujourd’hui oublie souvent le peuple, privilégiant ses intérêts personnels. Pour nous, évêques, envisager un changement de la Constitution est très dangereux, surtout dans un contexte où le pays est déjà fragilisé. »a-t-il déclaré
La CENCO appelle instamment le président Félix Tshisekedi à initier sans délai un dialogue véritablement inclusif. L’institution souligne l’urgence d’agir pour éviter qu’une crise politique majeure ne survienne, avec les répercussions graves qui pourraient en découler. Dans cette optique, elle insiste sur la nécessité d’engager des discussions entre les différents acteurs politiques afin de prévenir les tensions croissantes et de promouvoir une stabilité durable.
Cette déclaration intervient dans un contexte où les débats autour de la Constitution suscitent des inquiétudes grandissantes parmi la population, qui redoute une détérioration de la situation politique. En tant qu’autorité morale, les évêques de la CENCO appellent à une réflexion approfondie et collective sur l’avenir du pays, en mettant le bien-être du peuple au centre des préoccupations politiques.
À Kisangani, le président Félix Tshisekedi, il critiquait la constitution de l’étranger, « une constitution rédigée par des étrangers « a-t-il indiqué
Mérite BAHOGWERHE JEAN-PAUL