Le dimanche 20 octobre, des affrontements entre les rebelles du M23 et les résistants wazalendo ont éclaté à Kalembe, entraînant des déplacements massifs de la population.Alors que la province du Nord-Kivu est déjà marquée par des tensions persistantes, un nouveau territoire, Walikale, est désormais sous la menace des rebelles du M23.
Ce groupe armé, actif depuis plusieurs années dans la région, a intensifié ses attaques, ciblant cette fois l’agglomération de Kalembe.
Dès les premières heures du dimanche 20 octobre 2024, des échanges de feu entre les rebelles et les résistants wazalendo ont été signalés. Ces affrontements, qui font écho à des tensions antérieures, suscitent des inquiétudes parmi la population locale, qui craint une escalade de la violence.
La société civile de Walikale fait état de déplacements massifs de familles fuyant les zones de conflit. Les témoignages rapportent des détonations d’armes lourdes et légères, créant un climat de panique et d’insécurité. Les organisations humanitaires se préparent à répondre aux besoins croissants des populations déplacées.
Le territoire de Walikale, jusqu’alors relativement épargné par les violences, devient un nouvel épicentre de l’instabilité dans la région. La persistance de tels conflits pose des questions sur la sécurité des populations et les efforts de réconciliation dans une province déjà en proie à des crises humanitaires.
Signalons que l’offensive du M23 à Kalembe marque une nouvelle étape dans le cycle de violence qui frappe le Nord-Kivu. Alors que les communautés locales s’organisent pour faire face à cette situation alarmante, il est impératif que des mesures soient prises pour protéger les civils et restaurer la paix dans cette région troublée.
Mérite BAHOGWERHE JEAN-PAUL